Notre Mission
nos objectifs
Quatre points clés sont mis en avant dans notre programme:
- Travail sur l'identité
- Travail sur l'attachement
- Securité
- Traumatisme
Il existe deux différents types d'identités:
-
- Identité legale → Il faut savoir que les enfants nés du viol ne sont généralement pas reconnus par leur État. Avant toute chose, il est donc primordial d'entreprendre des procédures légales pour reconnaître l'enfant et l'inscrire au Registre national. Une fois cette démarche effectuée, l'enfant "existe" selon l'État, mais aussi pour sa communauté et pour ses droits. Il peut être inscrit à l'école. De là , nous pouvons commencer à travailler sur le développement de son identité sociale, individuelle et psychologique.
-
- Identité personnelle → Ces jeunes enfants nés du viol ou victimes de viol sont souvent stigmatisés, pointés du doigt voire exclus de leur propre famille et communauté. Par conséquent, leur estime de soi et leur sentiment d'appartenance s'en trouvent fortement affectés. À travers différentes activités thérapeutiques, nous travaillons à améliorer l'image que l'enfant a de lui-même.
Il est fréquent qu'un enfant victime d'un traumatisme n'éprouve aucun sentiment d'appartenance. Ce sentiment est généralement exacerbé par le rejet que ces enfants subissent au sein de leur propre communauté et de leur famille. Cela vaut aussi bien pour l'enfant violé que pour l'enfant né du viol.
Néanmoins, il existe une certaine nuance entre les deux. D'une part, il est très difficile pour une mère d'élever un enfant violé qui est souvent perçu comme souillé et qui ne pourra probablement jamais se marier ou avoir des enfants. D'autre part, l'enfant né d'un viol est totalement inaccepté. Il est rejeté dès le début à cause de la pression de la communauté. L'enfant évoque aux yeux de sa mère un traumatisme qu'elle a subi et qui lui rappelle sa blessure au quotidien.
Le programme EPA est axé sur la création de liens et d'attachement tout autour d'eux.
-
- Attachement à la famille → Tout d'abord, en ce qui concerne l'enfant victime de viol. Le but est de déculpabiliser la mère, qui a le sentiment d'avoir été incapable de protéger son enfant ; elle n'est absolument pas responsable. De plus, l'enfant risque de ne jamais pouvoir être maman - son appareil génital étant détruit, elle est considérée comme souillée et donc pas bonne à marier. Il est primordial de trouver un nouvel objectif et de construire un projet de vie pour cet enfant. Dans un second temps, lorsqu'ils sont issus de grossesses non désirées, les enfants constituent une réelle difficulté pour leur mère et les membres de leur famille qui sont contraints de porter la responsabilité d'élever un enfant qu'ils n'ont jamais voulu. L'enfant rappelle également à la mère son traumatisme au quotidien. La première étape consiste à créer un lien entre la mère et son enfant. L'enfant réalise alors qu'il a la même place dans sa famille que ses autres frères et sœurs, même s'ils n'ont pas le même père.  Par ailleurs, il faut savoir que si la mère accepte l'enfant, elle ne sera pas acceptée au sein de sa propre communauté. EPA travaille avec les communautés à travers la prévention et des ateliers de sensibilisation pour changer cette perception.
- Attachement à la communauté → Il faut sensibiliser les communautés locales pour les soutenir et briser les tabous. Ces enfants sont des victimes. Ils ne sont pas responsables de leur situation. Ignorer le problème, les ignorer, c'est mettre en péril tous les efforts de paix et de reconstruction d'une société post-conflit. C'est pourquoi EPA organise divers ateliers de sensibilisation.
- Attachement à soi-même → Une fois que l'enfant se sent accepté dans sa famille et au sein de sa communauté, il aura davantage de ressources externes, c'est-à -dire qu'il sent qu'il peut compter sur son entourage, sur son environnement. Il gagnera ainsi une plus grande confiance en soi et pourra petit à petit commencer à se reconstruire. Des activités de renforcement de l'estime de soi et des ressources personnelles sont organisées à cet effet.
Selon la pyramide de Maslow, le sentiment de sécurité est un besoin primaire pour chaque personne. L'enfant ne peut grandir et se développer librement que s'il se sent en sécurité, protégé, entouré de personnes qui prennent soin de lui et veillent à sa sécurité. Les fillettes qui ont été abusées sexuellement présentent en permenance un comportement méfiant et sur la défensive à cause de leur expérience traumatique. Elles n'ont pas reçu la protection attendue par l'adulte, - même s'il n'est en aucun cas responsable - et ont subi au contraire des abus de sa part.
Il est essentiel pour leur développement futur de travailler non seulement sur le sentiment de sécurité externe de ces enfants mais aussi sur leur conscience de la sécurité interne. Dans les zones post-conflit, l'environnement n'est pas toujours propice à un sentiment de sécurité externe, la bulle de sécurité se construit donc avec des images mentales et la conscience d'être en sécurité avec soi-même.
Le groupe formé par EPA a pour vocation de représenter une bulle de sécurité pour l'enfant. Nous travaillons essentiellement sur deux formes de sécurité :
- Sécurité physique → Il est très difficile pour les victimes et leurs familles de se reconstruire lorsqu'il y a impunité pour l'auteur des faits. Lorsqu'une plainte est déposée, cela signifie souvent beaucoup de problèmes et de dangers pour les familles ; enquête insuffisante, retards dans les procès, aucune réclamation possible pour les dommages moraux ou financiers. Les familles acceptent souvent de mauvaises propositions transactionnelles qui mettent fin à toute procédure ou abandonnent totalement. EPA s'engage activement dans toutes les initiatives visant à soutenir juridiquement les victimes, en particulier dans les domaines qui nécessitent une expertise relative aux conséquences psychologiques et sociales pour les enfants et dans la manière de recueillir leurs déclarations de témoins.
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- Sécurité sanitaire → EPA veut s'assurer que chaque enfant du programme ait accès aux besoins de première nécessité. En offrant un repas équilibré, des soins de santé de base, l'enfant n'a pas à s'inquiéter et peut se concentrer sur le fait qu'il n'est qu'un enfant.
Une fois que l'enfant a suffisamment de ressources internes et externes, il peut commencer à travailler sur son traumatisme. Nous construisons une histoire positive avec et pour l'enfant. Par conséquent, EPA organise des plaines de jeux thérapeutiques au cours desquelles différents ateliers sont dispensés - le dessin, le jeu avec des marionnettes, la narration d'histoires ou encore le travail avec des héros, la discussion sur leur avenir, les emplois possibles, etc.
 ➥ Comment Ă©valuons-nous les progrès de l’enfant ? Au dĂ©but, au milieu et Ă la fin du programme, nous recueillons des donnĂ©es Ă partir d’exercices et de tests psychomĂ©triques rĂ©alisĂ©s avec l’enfant et sa mère. Ces donnĂ©es sont ensuite traitĂ©es par l’ULG, avec qui nous travaillons en Ă©troite collaboration. Cela nous permet de mesurer les progrès des enfants et la pertinence de nos outils, et ainsi d’amĂ©liorer notre programme.
nos objectifs
Quatre points clés sont mis en avant dans notre programme:
- Travail sur l'identité
- Travail sur l'attachement
- Securité
- Traumatisme
Il existe deux différents types d'identités:
-
- Identité legale → Il faut savoir que les enfants nés du viol ne sont généralement pas reconnus par leur État. Avant toute chose, il est donc primordial d'entreprendre des procédures légales pour reconnaître l'enfant et l'inscrire au Registre national. Une fois cette démarche effectuée, l'enfant "existe" selon l'État, mais aussi pour sa communauté et pour ses droits. Il peut être inscrit à l'école. De là , nous pouvons commencer à travailler sur le développement de son identité sociale, individuelle et psychologique.
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- Identité personnelle → Ces jeunes enfants nés du viol ou victimes de viol sont souvent stigmatisés, pointés du doigt voire exclus de leur propre famille et communauté. Par conséquent, leur estime de soi et leur sentiment d'appartenance s'en trouvent fortement affectés. À travers différentes activités thérapeutiques, nous travaillons à améliorer l'image que l'enfant a de lui-même.
Il est fréquent qu'un enfant victime d'un traumatisme n'éprouve aucun sentiment d'appartenance. Ce sentiment est généralement exacerbé par le rejet que ces enfants subissent au sein de leur propre communauté et de leur famille. Cela vaut aussi bien pour l'enfant violé que pour l'enfant né du viol.
Néanmoins, il existe une certaine nuance entre les deux. D'une part, il est très difficile pour une mère d'élever un enfant violé qui est souvent perçu comme souillé et qui ne pourra probablement jamais se marier ou avoir des enfants. D'autre part, l'enfant né d'un viol est totalement inaccepté. Il est rejeté dès le début à cause de la pression de la communauté. L'enfant évoque aux yeux de sa mère un traumatisme qu'elle a subi et qui lui rappelle sa blessure au quotidien.
Le programme EPA est axé sur la création de liens et d'attachement tout autour d'eux.
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- Attachement à la famille → Tout d'abord, en ce qui concerne l'enfant victime de viol. Le but est de déculpabiliser la mère, qui a le sentiment d'avoir été incapable de protéger son enfant ; elle n'est absolument pas responsable. De plus, l'enfant risque de ne jamais pouvoir être maman - son appareil génital étant détruit, elle est considérée comme souillée et donc pas bonne à marier. Il est primordial de trouver un nouvel objectif et de construire un projet de vie pour cet enfant. Dans un second temps, lorsqu'ils sont issus de grossesses non désirées, les enfants constituent une réelle difficulté pour leur mère et les membres de leur famille qui sont contraints de porter la responsabilité d'élever un enfant qu'ils n'ont jamais voulu. L'enfant rappelle également à la mère son traumatisme au quotidien. La première étape consiste à créer un lien entre la mère et son enfant. L'enfant réalise alors qu'il a la même place dans sa famille que ses autres frères et sœurs, même s'ils n'ont pas le même père.  Par ailleurs, il faut savoir que si la mère accepte l'enfant, elle ne sera pas acceptée au sein de sa propre communauté. EPA travaille avec les communautés à travers la prévention et des ateliers de sensibilisation pour changer cette perception.
- Attachement à la communauté → Il faut sensibiliser les communautés locales pour les soutenir et briser les tabous. Ces enfants sont des victimes. Ils ne sont pas responsables de leur situation. Ignorer le problème, les ignorer, c'est mettre en péril tous les efforts de paix et de reconstruction d'une société post-conflit. C'est pourquoi EPA organise divers ateliers de sensibilisation.
- Attachement à soi-même → Une fois que l'enfant se sent accepté dans sa famille et au sein de sa communauté, il aura davantage de ressources externes, c'est-à -dire qu'il sent qu'il peut compter sur son entourage, sur son environnement. Il gagnera ainsi une plus grande confiance en soi et pourra petit à petit commencer à se reconstruire. Des activités de renforcement de l'estime de soi et des ressources personnelles sont organisées à cet effet.
Selon la pyramide de Maslow, le sentiment de sécurité est un besoin primaire pour chaque personne. L'enfant ne peut grandir et se développer librement que s'il se sent en sécurité, protégé, entouré de personnes qui prennent soin de lui et veillent à sa sécurité. Les fillettes qui ont été abusées sexuellement présentent en permenence un comportement méfiant et sur la défensive à cause de leur expérience traumatique. Elles n'ont pas reçu la protection attendue par l'adulte, - même s'il n'est en aucun cas responsable - et ont subi au contraire des abus de sa part.
Il est essentiel pour leur développement futur de travailler non seulement sur le sentiment de sécurité externe de ces enfants mais aussi sur leur conscience de la sécurité interne. Dans les zones post-conflit, l'environnement n'est pas toujours propice à un sentiment de sécurité externe, la bulle de sécurité se construit donc avec des images mentales et la conscience d'être en sécurité avec soi-même.
Le groupe formé par EPA a pour vocation de représenter une bulle de sécurité pour l'enfant. Nous travaillons essentiellement sur deux formes de sécurité :
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- Sécurité physique → Il est très difficile pour les victimes et leurs familles de se reconstruire lorsqu'il y a impunité pour l'auteur des faits. Lorsqu'une plainte est déposée, cela signifie souvent beaucoup de problèmes et de dangers pour les familles ; enquête insuffisante, retards dans les procès, aucune réclamation possible pour les dommages moraux ou financiers. Les familles acceptent souvent de mauvaises propositions transactionnelles qui mettent fin à toute procédure ou abandonnent totalement. EPA s'engage activement dans toutes les initiatives visant à soutenir juridiquement les victimes, en particulier dans les domaines qui nécessitent une expertise relative aux conséquences psychologiques et sociales pour les enfants et dans la manière de recueillir leurs déclarations de témoins.
- Sécurité sanitaire → EPA veut s'assurer que chaque enfant du programme ait accès aux besoins de première nécessité. En offrant un repas équilibré, des soins de santé de base, l'enfant n'a pas à s'inquiéter et peut se concentrer sur le fait qu'il n'est qu'un enfant.
Une fois que l'enfant a suffisamment de ressources internes et externes, il peut commencer à travailler sur son traumatisme. Nous construisons une histoire positive avec et pour l'enfant. Pour cela, EPA organise des plaines de jeux thérapeutiques au cours desquelles différents ateliers sont dispensés - le dessin, le jeu avec des marionnettes, la narration d'histoires mais aussi le travail avec des héros, la discussion sur leur avenir, les emplois possibles, etc.
 ➥ Comment Ă©valuons-nous les progrès de l’enfant ? Au dĂ©but, au milieu et Ă la fin du programme, nous recueillons des donnĂ©es Ă partir d’exercices et de tests psychomĂ©triques rĂ©alisĂ©s avec l’enfant et sa mère. Ces donnĂ©es sont ensuite traitĂ©es par l’ULG, avec qui nous travaillons en Ă©troite collaboration. Cela nous permet de mesurer les progrès des enfants et la pertinence de nos outils, et ainsi d’amĂ©liorer notre programme.
comment fonctionne-t-on ?

formation du staff local
EPA forme et soutient les spĂ©cialistes mĂ©dicaux et psychosociaux qui prennent en charge les victimes. Ă€ Panzi, les intervenants sociaux, les psychothĂ©rapeutes et le groupe appelĂ© les “mamans chĂ©ries” font un travail extraordinaire.
Le staff est confrontĂ© Ă des enfants et des familles en dĂ©tresse physique mais ne dispose d’aucun outil pour les accompagner et les soigner. Nous sommes en mesure de leur fournir des formations et de travailler avec eux sur les profondes cicatrices que le viol inscrit dans la tĂŞte comme sur le corps, et en particulier sur la rĂ©silience qu’ils rencontrent dans la culture locale.

visites Ă domicile
Les visites Ă domicile permettent aux thĂ©rapeutes d’EPA de rencontrer l’enfant dans son environnement, d’assister Ă ses interactions avec ses proches, de lui proposer une psychoĂ©ducation et des interventions thĂ©rapeutiques individuelles si nĂ©cessaire.
Les premières visites permettent d’Ă©tablir un lien de confiance essentiel pour la prise en charge future de l’enfant. L’alliance thĂ©rapeutique avec les soignants de l’enfant et avec l’enfant lui-mĂŞme est essentielle avant la prise en charge de l’enfant par le protocole EPA.

plaines de jeux thérapeutiques

Les plaines de jeux thĂ©rapeutique sont organisĂ©es avec diffĂ©rents groupes cibles: un groupe d’enfants nĂ©s du viol, un groupe d’enfants victimes de violences sexuelles, ainsi que des enfants du village. En mĂ©langeant des enfants d’horizons variĂ©s, on Ă©vite toute forme de stigmatisation de ceux qui ont Ă©tĂ© victimes de violences sexuelles.
Avant tout, un lien de confiance a Ă©tĂ© Ă©tabli entre les enfants et les parents envers l’Ă©quipe psychothĂ©rapeutique d’EPA. Celle-ci est dĂ©sormais bien implantĂ©e dans la communautĂ©.
Diverses activités sont méthodiquement organisées, avec plusieurs objectifs :
- Travail sur l'identité
- Travail sur l'attachement
- Travail des ressources internes & externes
- Éducation générale
- Éducation des communautés
À côté de la reconnaissance de l'enfant auprès de l'État pour l'obtention d'une identité légale, EPA aide les enfants à renforcer leur identité personnelle. Des activités ciblées sont organisées lors des plaines de jeux thérapeutiques et visent à redonner confiance à l’enfant, à l’accompagner pour s’affirmer en tant qu’individu et à  renforcer l'estime de soi.
Par exemple, chaque participant a la possibilité de se présenter au groupe. Il a pour consigne de choisir un adjectif qui le définit et/ou le nom d'un animal qui le qualifie, accompagné d’un geste de son choix. Il se présente ainsi aux autres qui vont renforcer cette présentation en répétant en chœur et en mouvement le prénom suivi des adjectifs choisis. Non seulement le participant renforce son identité, mais il accentue également la cohésion du groupe.
Dans un premier temps, EPA travaille à nouer ou à retisser le lien entre l'enfant et sa personne de référence, généralement sa maman. Ainsi, lors des plaines de jeux thérapeutiques, différentes activités en dyades mamans-enfants sont organisées. C'est l'occasion pour la mère de découvrir son enfant, remarquer ses compétences, mais aussi de se rendre compte que d’autres mamans vivent la même chose qu’elle. De plus, ce travail aide la mère dans son processus de résilience et dans l’acceptation d’un enfant vu jusque-là comme un enfant de “l'ennemi”.
Dans un second temps, EPA travaille sur l'attachement au groupe et à la communauté. Chaque plaine de jeu commence et se termine par un chant rituel composé par les enfants en début de programme. En participant aux activités de groupe, l'enfant sait qu'il n'est pas tout seul. Grâce à des ateliers de jeux de rôles organisés avec la communauté et de par les informations données, la communauté apprend à accepter les familles et les enfants victimes plutôt que de les rejeter. L’ensemble de ces ateliers renforcent le sentiment de sécurité, d’appartenance et offrent à l’enfant un cadre symbolique et un support social.
De nombreuses activités autour de la pleine conscience, d’exercices de visualisation, d’activités de responsabilisation, de travail sur les émotions et leur régulation, vont permettre à l'enfant de renforcer ses ressources internes.
Par le partage d’expérience, la création d’amitiés nouvelles, de complicités, l'enfant va renforcer ses ressources externes. Le renforcement des ressources internes et externes est essentiel pour que l'enfant puisse intégrer son histoire, lui donner un sens et aborder son traumatisme.
L’action d’EPA s’inscrit dans une démarche globale ou l’éducation joue un rôle très important. La réussite scolaire des enfants du programme est essentielle. C’est pourquoi, EPA travaille auprès des familles pour les encourager à envoyer leurs enfants à l’école, distribue du matériel scolaire et implique parents et instituteurs dans le processus d’aide à l’enfant.
Dans ce processus global, EPA prend également en compte l’éducation à l'hygiène de vie et à l’écologie avec des ateliers de sensibilisation.
EPA offre une formation continue à son staff local composé de psychologues, d’assistantes psychosociales et d’un pédagogue.
Par ailleurs, la prise en charge globale mise en place par EPA est complétée par des campagnes de prévention et de sensibilisation au sein des communautés sur différents thèmes d’actualité en rapport avec l’égalité des genres et la prévention des conflits.