8 mars

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RETOUR SUR LES ÉVÉNEMENTS DE LA SEMAINE DU 8 MARS

Le 8 mars, à Bukavu, les femmes descendaient dans la rue pour manifester à l’occasion de la Journée internationale des Droits des femmes. Les employées de la Fondation Panzi étaient appelées à porter du noir, la couleur du deuil, pour rappeler que chaque jour, des dizaines de femmes congolaises sont encore victimes de viols comme arme de guerre.

Le Docteur Denis Mukwege s’est lui-même exprimé sur la question: le 8 mars n’est pas un jour de fête, mais de deuil, car les femmes congolaises sont considérées comme des individus de second rang, toujours à l’heure actuelle.

Lors de cette manifestation, les femmes de nombreuses associations (UnicefEPAWomen for Women, …) ont réclamé leurs droits et la fin de la guerre, la fin des viols, de l’appropriation des hommes sur leur corps.

Suite à cette marche, le 12 mars, notre coordinatrice Sifa Ntwamwenge organisait une plaine de jeu interactive autour des droits des femmes, à Bunyakiri et Kavumu. Le but de cette journée était de sensibiliser les enfants de Panzi et leurs mamans sur les droits des femmes, des enfants et des jeunes filles.

Ces ateliers sur les droits des femmes ont révélé les inégalités de conception du genre entre les enfants, mais aussi chez les adultes. De nombreux sujets ont été abordés: les écarts salariaux, l’appropriation des corps des femmes par leur mari, la force des hommes comparée à celle des femmes, …

Les parents des enfants de Panzi ont également pu manifester leurs inquiétudes quant aux droits des enfants. En apprenant sur leurs droits, les parents ont communiqué leur peur de ne pas pouvoir subvenir aux besoins qui en découlent.  Tout ceci motive notre équipe à pérenniser notre action de sensibilisation des leaders des communauté, leaders religieux, enseignants et parents à la problématique de l’égalité du genre.

Il est évident que les coutumes en République Démocratique du Congo diffèrent des nôtres, c’est pourquoi nous comptons sur notre équipe locale pour trouver les moyens justes de mener nos campagnes de prévention. L’objectif de nos séances de prévention sur le genre est de réunir des familles dans lesquelles les femmes ont un rôle important. Nous voulons insister sur la complémentarité des femmes et des hommes, et ne pas nier leurs différences mais pour démontrer la force de l’union des genres.

Nous restons également conscientes de la gravité de la situation dans l’est de la RDC, où les prix des produits de première nécessité ont plus que doublé depuis l’année dernière. Le conflit se perpétue et la qualité de vie diminue. C’est pourquoi nous sommes plus que jamais motivées à poursuivre notre mission.

Tous les dons de plus de 40 euros effectués en Belgique, de plus de 120 euros au Luxembourg et de moins de 1.000 euros en France sont fiscalement déductibles sur la base d’une attestation qui vous sera envoyée au début de l’année suivante.

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