Le 1er décembre est la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cette année, ONUSIDA nous incite à prôner l’égalité pour tous, en vue de lutter contre les inégalités qui freinent les progrès pour mettre fin au sida.
EPA prend en charge des victimes de violences sexuelles et nés du viol ainsi que leurs mamans. Les viols commis sur les enfants et mamans font d’elles des personnes à risque et potentiellement touchées par le VIH. Une fois de plus, ceci ne fait que renforcer leur stigmatisation et exclusion par leurs communautés.
Afin de faire face à cette problématique, EPA intervient de plusieurs manières. Dans un premier temps, nous organisons des campagnes de prévention auprès des familles et communautés en vue de sensibiliser le public sur la santé sexuelle et reproductive, entre autres le VIH. L’objectif est non seulement de prévenir la transmission des maladies sexuellement transmissibles, mais également de respecter et d’accueillir les personnes touchées. Dans un second temps, après explication des différentes maladies et symptômes, les personnes qui se sentent concernées peuvent bénéficier d’un examen médical. En novembre, EPA et ILP ont ainsi mené plusieurs missions de prévention dans les villages de Kavumu et Bunyakiri. Le docteur Glorieux accompagné de l’équipe locale ont organisé des ateliers sur la santé sexuelle et reproductive en plusieurs étapes. Les participantes ont pu faire part de leur point de vue et de certaines coutumes; l’équipe quant à elle a donné de nombreux renseignements et mis en avant les facteurs et risques de certaines pratiques. Les ateliers se sont poursuivis par un examen médical de quelques mamans. Dans le cas où cela s’avère nécessaire, elles seront suivies de près pour une prise en charge plus approfondie.